31/5/2023

Koritni, Rencontre avec le plus français des Australiens

Koritni, c’est un groupe à l’esprit très classic rock qui nous offre depuis 2006 une musique entraînante et des compos imparables. Avril 2023 a vu la sortie de leur sixième album, Long Overdue, et nous avons eu l’immense plaisir de rencontrer à cette occasion Lex, chanteur et fondateur du groupe.

Pour commencer merci beaucoup d’avoir accepté cette interview, on va faire un petit résumé de l’histoire du groupe, qui a été fondé à Sydney en 2006, c’est bien ça ?

Oui, c’est ça.

Quand tu as arrêté le groupe que tu avais précédemment ?

Oui, en fait, c’était pas un vrai groupe, c’était juste moi et un guitariste, on a enregistré un album mais jamais tourné parce qu’on s’est séparés avant. Donc, je cherchais des musiciens et j’ai commencé à faire le « Koritni’s Greenbuck Tour », ou quelque chose comme ça, car on n’avait pas le droit d’utiliser le nom Green Dollar Colour. Donc on a fait une petite tournée comme ça, puis on est rentrés en Australie et on a fait un album live, et la suite on la connaît.

Et il y a toujours eu des liens avec la France parce que tu avais un guitariste français déjà à l’époque ?

Oui, en fait pour Green Dollar Colour le guitariste était français et après j’ai rencontré Eddy qui est français aussi, et c’est une histoire bizarre, parce qu’au moment où lui a bougé en Australie moi j’ai bougé en France… et pendant longtemps il a habité Sydney alors que moi j’étais installé en France, donc ce n’est pas très logique. Mais maintenant tout le groupe est en France, sauf le batteur qui est en Italie, c’est plus proche et plus facile pour organiser nos dates live, etc.

Oui, j’imagine… Donc c’est toi qui écris les albums et après comment ça se passe ? Tu envoies le son à ceux qui ne sont pas à côté, ils écoutent pour faire des modifs avant l’enregistrement ?

Oui, en fait, pour tous les albums précédents, c’est moi qui ai fait peut-être 60-70% des chansons, mais je bossais beaucoup avec Eddy. Eddy a fait beaucoup de musiques, il faisait des chansons entières et moi j'écrivais les paroles et la mélodie, donc on n’était pas obligés d’être dans la même pièce. Mais sur le dernier album, c’est moi qui ai presque tout fait.

Au niveau des inspirations, il y a toujours eu des groupes comme Aerosmith, Guns’n’Roses, etc. et les personnes avec lesquelles tu travailles pour le mixage des albums ou les artworks sont aussi des gens qui travaillent avec ces groupes-là ou d’autres du même style, mais à l’écoute de Koritni il n’y a aucun copié-collé, aucune imitation, les influences sont très discrètes. D’après toi, dans quelle mesure est-ce qu’on ressent quand même ces influences, celles des groupes que tu aimes à la base ?

Pour les influences, j’ai grandi avec du blues et de la soul durant mon enfance, car mon père est musicien aussi, et je m’endormais chaque soir avec des cassettes de blues et de soul. J’ai grandi avec beaucoup de musique live, donc évidemment les potes de mon père c’était Rose Tattoo, The Angels… Chaque week-end, tous ces gens étaient chez moi pour des barbecues. D’ailleurs, c’est rigolo, parce que quand j’avais 22 ans, j’ai rencontré Buzz Bidstrup, le batteur de The Angels, et je lui ai dit : « Wow, c’est dingue, tu as joué pour Angels… » et lui me dit « et toi, comment tu t’appelles ? ». Je réponds : « Lex, Lex Koritni ». « Koritni, tu es le fils de Stan ?, Oh, putain ! » Et il était plus excité que moi. Il me dit : « Je me souviens de toi quand tu étais haut comme ça, etc. Tu chantais aux barbecues quand tu avais 6 ou 7 ans… ». Ça m’a fait très bizarre, parce qu’au départ moi j’étais très excité de le rencontrer, mais au final il était plus heureux que moi [Rires]. Donc, j’ai grandi avec le rock australien et c’est ma base d’influence. Et je pense qu’il y a un son australien particulier, car l’Australie est isolée. Donc, j’ai grandi avec le son de la radio mais à l’époque il passait beaucoup de RnB, etc. tout le temps, et l’isolement de l’Australie était un peu étrange, car quand je suis arrivé en France j’ai découvert des choses comme Iron Maiden, que je n’avais jamais écouté avant, Helloween, tout le Eurometal. C’est un son que je n’avais pas connu avant. Et je ne suis pas un grand fan mais c’est différent. Mais je pense que quand tu écoutes quelque chose, ça agit forcément. Si tu écoutes beaucoup de Mariah Carey ou beaucoup de Helloween, évidemment, ça a une influence. Moi, j’étais basé sur le pop-rock australien, le blues et la soul, donc ça change les choses. Par exemple, récemment, j’écoutais beaucoup de groupes comme Annihilator. Et j’étais assis devant ma télé, j’ai commencé à jouer de la guitare et j’ai écris un riff et je me suis dit : « Attends, ça c’est du Jeff Waters, c’est du Annihilator ! ». Donc, pendant au moins deux semaines, il a fallu que j’arrête d’écouter du Annihilator sinon j’aurais fait une imitation. Il faut forcément écouter de bonnes choses et faire un bon mélange pour créer ton propre son individuel. Et j’ai essayé de le faire pour Koritni. Bon, selon toi, ça marche ! [Rires]

Du coup en ayant grandi dans ce contexte, tu as toujours su que tu voulais être musicien ou c’est venu plus tard ?

Moi j’ai commencé la musique quand j’avais 4 ans, mon père a commencé à me donner des cours de clavier, de guitare, de chant, tous les jours. Normalement l’école commence vers 9h en Australie et moi je me réveillais chaque matin vers 7 heures pour faire une heure de répétition, après j’allais à l’école, puis en rentrant à la maison c’était une heure encore de répétition. C’était ma vie. Donc jusqu’à 16-17 ans environ je détestais la musique, parce que pour moi c’était un travail. Je voulais faire autre chose et on me disait « non, tu dois répéter » et je détestais la musique ! Je pleurais : « Non, papa, pas aujourd’hui ! »… Mais à partir de 16-17 ans j’ai découvert le hard rock, Bon Jovi, Guns’n’Roses, des trucs de ce genre, et ça c’était mon petit plaisir personnel. Mon père n’aimait pas ça donc j’ai gardé ça pour moi et je me suis dit : « finalement, la musique, c’est pas mal ». J’ai commencé à jouer dans des groupes de reprises et j’ai joué avec des mecs de 26-27 ans alors que j’en avais 16-17, et je jouais mieux qu’eux. Et là, je me suis dit : « ah, en fait papa m’a fait un cadeau, finalement c’est pas mal ».

Au niveau du look, vous êtes sur une apparence plutôt sobre par rapport à d’autres groupes qui font le même style de musique, est-ce que tu t’es déjà posé la question de savoir si vous devriez adopter des looks de scène un peu plus marqués ?

Pour l’image ? En fait, oui, on a en parlé. Mais pour moi la musique c’est ce qui vient en premier. Au début, oui, je mettais du maquillage, un bandana, des choses comme ça… parce que je voulais imiter les groupes que j’écoutais. Mais vers 25-26 ans, ça devient un peu nul. Je me suis dit : « j’arrête ça, c’est ridicule ». Donc je suis tout le temps en marcel et j’en porte sur scène aussi, la musique passe avant tout et on ne cherche pas à la remplacer par quelque chose d’autre [Rires].

Donc tu es en train de me dire qu’il y a des groupes avec une image très travaillée qui sert peut-être un peu à cacher un manque ailleurs…

Oui, peut-être. Pour moi, ce n’est pas très intéressant. Et c’est pareil pour les femmes. Si tu es naturelle, que tu as confiance en toi, c’est sexy. Si tu as trop de maquillage, des faux seins, je me demande : « qu’est-ce que tu caches ? Est-ce que tu es vide à l’intérieur ? ». Donc, pour ma part, je préfère rester simple, mais c’est une question de goûts personnels.

Donc là, il y a un sixième album qui est sorti et qui a mis pas mal de temps à sortir, peut-être pour plusieurs raisons : déménagement, changement de line-up, Covid…

Eh bien, en réalité, j’ai composé cet album à la faveur du Covid parce que j’ai mis presque deux ans à reprendre la guitare. Le Covid c’était chouette pour moi, j’ai adoré ! J’ai acheté une maison deux mois avant le Covid à Saint-Germain-en-Laye et du coup j’ai eu le temps de faire toute la rénovation de la maison, j’ai acheté une chienne au même moment, donc j’ai eu du temps pour m’en occuper, c’était parfait, j’ai fait un bébé aussi, j’ai une petite fille de huit mois maintenant, qui est un vrai Covid Baby [Rires]. Et donc, ça m’a donné du temps pour composer de la musique. Avant ça, en cinq ans, il n’y avait que quelques morceaux de prêts pour l’album et c’est tout, mais le Covid m’a donné le temps de reprendre la guitare. Ça faisait depuis mes dix-huit ou dix-neuf ans que je n’avais pas eu du temps pour juste me détendre devant la télé et répéter. Donc le Covid pour moi a été incroyable et l’album est né grâce à cela. Tous les morceaux ont été écrits en peut-être 10-11 mois, et c’était exceptionnel parce que quand tu composes en général et que tu écoutes juste après tu te dis « oui, c’est bien », mais si tu laisses reposer durant deux semaines et que tu réécoutes, tu te dis « ah oui, ce petit passage est pas top, le refrain on peut changer ça, ça c’est mieux… ». Quand tu vis avec la musique, tu la regardes différemment, et je suis particulièrement fier du dernier album car, oui, j’ai pris le temps et il n’y a aucune note que je voudrais changer maintenant en le réécoutant. Les albums précédents ont été composés en deux mois, enregistrés, et quand tu les réécoutes six mois plus tard, parfois il y a des petites choses que tu aurais aimé modifier. Donc j’espère que l’année prochaine il y aura une nouvelle pandémie parce que la dernière était bien pour moi ! [Rires]

Moi, je préfère pas [Rires]. Sur cet album, si tu devais choisir un morceau, ton préféré, quel serait ton choix ?

Pour moi, il y a en deux : No Strings attached, et Bone for you, particulièrement, parce que c’est un morceau que j’ai écrit pour ma chienne et elle aboie et chante sur le morceau aussi ; donc pour moi c’est particulier. Normalement, les paroles de mes chansons tournent autour des grands clichés sexe et alcool… qui sont des choses que j’aime [Rires]. Mais une chanson pour ma chienne, c’est différent, c’est unique. C’est un peu cucu et stupide, mais j’adore.

Oui, eh bien c’est une de mes préférées aussi [Rires]. J’aime bien Funny Farm aussi…

En fait, Funny Farm c’est la seule chanson que j’ai écrite avec Tom. Tout le reste, c’était 100% moi, mais celle-ci je l’ai écrite avec Tom Frémont.

Au moment où tu as décidé de venir vivre en France, est-ce que tu t’es posé des questions sur l’impact que ça pouvait avoir sur ta carrière et celle du groupe, est-ce que tu as eu des hésitations ?

En fait, au début oui, j’étais en France 6 mois par an, je devais prendre l’avion à chaque fois et le vol est mortel, c’est 24-26 heures, c’est très long, et quand je rentrais en Australie ma vie était différente. J’étais en tournée ici, avec tous mes potes, tout le monde, c’était rigolo. Et quand je rentrais en Australie j’étais en studio ou dans ma chambre à composer, j’étais reclus. Donc, au bout de 6-7 ans, l’Australie n’était plus ma maison, c’était juste un pays où j’arrivais et je restais caché, donc je me suis dit « pourquoi continuer avec les vols, continuer à payer… je vais rester en France ». Évidemment, je ne suis pas français mais la France pour moi est un pays magnifique, incroyable, et je suis tellement content ici. Et pour moi, c’est ma maison, c’est mon pays. L’Australie a beaucoup changé durant les derniers 15-20 ans et maintenant, quand j’y rentre, je ne reconnais plus, je me suis dit « putain, tout est différent ». L’Australie dans ma tête est différente de l’Australie de maintenant. Mon Australie n’existe plus, alors que ma France, c’est toujours elle.

Il n’y a pas ne serait-ce qu’un petit truc qu’il y a en Australie mais pas ici, même un petit détail…

Eh bien, il y a des petites choses totalement ridicules. Par exemple, il y a une marque de chips qui me manque, mais ça va, j’ai des potes en Australie, je leur demande : « Est-ce que tu peux m’envoyer six paquets de tels chips, tels ou tels biscuits… ». Oui, il y a des choses comme ça qui me manquent, mais pour le reste, non. Mes parents et mon frère sont encore là-bas mais il y a le portable, Skype, je peux leur parler. Ma famille ne me manque pas trop, car je les vois sur l’écran. Donc, au final, l’Australie ne me manque pas du tout.

Vous avez joué dans beaucoup de festivals, plusieurs fois le Hellfest, le Motocultor en France, et d’autres ailleurs, pour toi, tu préfères jouer en festival ou en concerts ?

Je préfère les petits clubs. Je pense que c’est le cas de presque tous les musiciens. Les petits festivals, oui, mais pour moi dans les clubs le son est mieux. C’est mieux pour les musiciens, c’est mieux pour le public, et en plus dans les festivals tu joues 45 minutes ou 1h30 maximum. Dans un club, la voie est libre. Si tu veux faire deux rappels, tu fais deux rappels. Tu peux jouer autant que tu veux. J’ai toujours préféré l’atmosphère des clubs, et les festivals sont un peu stressants parce qu’il n’y a pas de balances, de choses comme ça. Donc, tu modifies la musique en fonction. Beaucoup de groupes en festival arrivent et balancent le son à 100%. Mais quand on joue en festivals le premier morceau est une sorte de petites balances. Le batteur arrive, frappe les toms « ta ta clap, ta ta clap », puis la première minute, minute trente, tu arrives tranquillement, la guitare commence, ça donne une image cool style « on est détendus » mais en fait, en réalité, c’est les balances [Rires]. On utilise cette structure car sinon c’est trop stressant s’il n’y a pas de balances. Ce n’est bon ni pour le public ni pour les musiciens. On met tout sur scène en 10-15 minutes, vite fait. Après, Ok, t’as fini ça, hop le concert commence ! Donc, non je préfère les clubs.

C’est sûr ce ne sont pas les mêmes conditions… Et le contact avec le public est différent. En revanche, les festivals permettent de se faire connaître de gens qui ne seraient pas nécessairement venus au concert…

Oh oui, ça c’est cool. Et par exemple, au Hellfest, c’est chouette parce qu’on joue 45 minutes-1 heure et tu restes là trois jours en étant payé pour ça [Rires]. Ok, pourquoi pas !

Quand t’es pas en train de composer, de jouer ou d’enregistrer de la musique, qu’est-ce que tu fais sur ton temps libre, quels sont tes hobbies ?

Mes hobbies ? Je cuisine. Je cuisine beaucoup ! Car à une époque, j’étais chef. Je peux passer mes journées dans la cuisine, ou alors sur mon ordinateur à regarder Star Trek. J’ai dû regarder 300 fois déjà, et puis je retourne en cuisine. Je cuisine bien. J’adore tout ce qu’on peut mettre dans la bouche en fait ! [Rires] Alcool, sexe, nourriture… Je suis très tactile. Et je suis comme un bébé, toutes les choses vont directement dans la bouche [Rires].

Fais attention, ramasse pas des trucs dans la rue ! [Rires]

[Rires] Récemment, au début du Covid, j’ai acheté une chienne donc j’ai passé du temps avec ma chienne pour faire son dressage, de l’agility, c’est bien pour elle et pour moi, et j’aime juste profiter de la vie : des petits week-ends avec ma femme… Bon, maintenant j’ai une maison, j’ai un beau jardin donc je fais beaucoup de jardinage et c’est chiant, ça prend du temps, mais c’est quand même bien d’avoir un jardin. Et j’adore l’hiver, parce que tu peux faire du ski et en plus tu laisses le jardin tranquille, tout est mort, rien ne pousse, donc ça fait des vacances de jardinage ! C’est pour ça aussi que j’aime bien la France. En Australie, il n’y a pas tellement d’hiver donc les plantes poussent quand même. En France, c’est bien : tout est mort, ok, on part faire deux semaines de ski ? On mange que des plats à base de fromage fondu en Savoie, c’est bien !

Tu as un plat que tu fais particulièrement bien ? Ta spécialité c’est quoi ?

Euh… il y en a beaucoup parce qu’en fait j’ai bossé dans des restos indiens, j’ai pris des cours en Thaïlande, donc je connais beaucoup de choses différentes, mais pour moi le plus facile c’est une soupe épicée thaïlandaise, le Tom Yun. C’est très facile à faire : épices, citronnelle, piment, feuilles de combava, gambas et voilà. C’est très rapide. J’ai toujours les ingrédients pour au congélateur, c’est prêt en dix minutes, c’est super. Après, en hiver, j’adore la tartiflette. Comme je l’ai dit, j’adore faire du ski et les montagnes en Australie ne sont pas très haute. En France, tu as la chance d’avoir les Alpes. En 5-6 heures tu es dans les Alpes, en Haute Savoie, c’est magnifique. Tout est parfait là-bas : la raclette, la tartiflette… J’aime aussi le Mont d’or… Et j’adore aussi les produits de la mer, et il y en a beaucoup en France, c’est incroyable. Bon, j’ai grandi en Australie où les produits de la mer sont quand même réputés, mais en France il y a des choses qu’on ne peut pas trouver là-bas. Par exemple, la lotte, qu’on ne trouve que dans l’hémisphère nord… Maintenant, j’ai une maison de vacances près de l’île d’Oléron, je passe voir les petits producteurs d’huîtres, six euros la douzaine, ça c’est bien ! C’est un coin très chouette, on est juste à côté de la Tremblade.

Donc, vous serez sur scène le 2 juin aux Étoiles… Il y a d’autres dates ensuite ?

Oui, on part le soir même pour l’Espagne où on a une date le samedi. Après ça, on a plusieurs dates mais je ne peux pas en parler maintenant car mon manager me les a toutes dites, donc je les ai toutes en tête, mais je ne sais pas si elles sont annoncées officiellement ou pas [Rires]. Mais c’est plutôt pour la fin de l’année, septembre, octobre, novembre… On a deux ou trois dates en juin mais après j’ai bloqué le reste du mois, parce que mes parents arrivent et je ne les ai pas vus en face à face depuis 7 ans. Ils sont ici pour trois semaines donc j’ai dit à mon label, à mon manager, ok, la fin de juin, je suis pas là !

Oui, c’est normal…

J’ai une bonne raison [Rires]. Mais oui, on a plusieurs dates pour la fin de l’année.

Pour terminer, est-ce que tu as un petit mot à dire pour Metalleux de France, un petit message ?

Je ne prépare jamais de choses de ce genre et on me pose toujours la question : « Est-ce que tu as un petit truc en plus à dire ». Ben non, pas trop [Rires]. Bon, si vous ne connaissez pas encore Koritni, allez écouter l’album, tous les musiciens sont incroyables et moi je suis pas trop mal non plus [Rires]. Mais prenez une bière et écoutez notre musique avec de l’alcool. Ce n’est pas de la techno, tu ne prends pas de cocaïne ou d’ecstasy, non le Rock’n’Roll c’est bien avec de l’alcool. Donc, prends une bière, monte le son et profite de ce moment avec nous dans tes oreilles [Rires].

Merci infiniment à Lex Koritni de sa gentillesse et merci à Roger Wessier de Where The Promo Is qui a rendu cette interview possible.

Orsola G.

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