17/1/2024

SLIFT, à la découverte d'Ilion

Nous avons rencontré Jean, Rémi et Canek, les trois membres de SLIFT, pour évoquer leur troisième opus, Ilion. Il se veut dans la continuité de leur précédent album, Ummon, mais repousse toujours plus loin les limites musicales et créatives de la formation.

Tout d'abord, merci beaucoup. On va faire un petit rappel rapide de l’histoire du groupe. Il est né en 2016, et vous en êtes au troisième album...

Jean : Oui, c’est bien ça.

Et vous êtes deux frères et un ami de longue date. Ce côté proximité, amitié, c’est quelque chose d'important pour vous ?

Jean : Carrément, oui.

Rémi : Totalement.

Jean : Ça fait partie de l’histoire du groupe, vu qu’on a commencé à jouer ensemble dans un premier groupe, on a commencé à faire de la musique au lycée ensemble. Ce n’était pas SLIFT, on jouait sous d’autres noms. Entre temps, on a joué dans plusieurs groupes, mais toujours ensemble en fait. Et du coup, c’est en 2016 qu’on a décidé de créer SLIFT, mais le côté amitié et famille, c’est un peu le ciment du truc, c’est lié à tout ça.

Du coup, si l’un de vous quitte le groupe, ce que je ne vous souhaite pas, bien sûr, qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce que le groupe continue ?

Jean : Oh, non, je pense pas… ça se peut pas en fait. [Rires]

Et ce troisième album, Ilion, se veut un peu comme une suite du précédent, il me semble. Il y a encore ce lien à Homère...

Jean : Oui, exactement, ça reste sur la thématique, on va dire, du précédent.

Est-ce que vous pouvez nous parler un petit peu de ce que raconte cet album, ce que vous avez voulu transmettre ?

Jean : Alors, ben du coup, il y a un peu deux axes. Musicalement, on l'a voulu à la suite d’Ummon, on a voulu ne pas se répéter, essayer de développer de nouvelles idées, de nouvelles manières de composer et de nouvelles textures, de nouvelles émotions dans notre musique. Et pour ça, forcément, on a laissé parler d’autres influences qu’on avait sur ce disque, et on essayé de repousser entre guillemets nos limites pour ne pas se répéter, essayer de faire un peu de la recherche. Donc, les morceaux sont tous très longs, on s’est pas vraiment fixé de limites là-dessus et y a eu beaucoup… oui, en fait on a tout poussé dans le groupe, vraiment à fond, en se disant "pas de limites", pour essayer d’aller le plus loin possible au moment où on l’a fait, voir jusqu'où on pouvait aller. Et il y avait tout ce travail de recherche. Et dans les thèmes, par rapport à Ummon, j’ai voulu, dans les textes que j’ai écrits, que ce soit plus émotionnel, plus centré sur des sentiments humains et ancré dans des émotions très humaines, alors qu’Ummon avait plus un côté épique, odyssée… donc très narratif mais avec un regard extérieur. Ilion est plus presque à la première personne, le point de vue est un peu différent. C’est un truc qu'on a voulu vraiment développer. Et pour ça, le thème part vraiment des humains. Il y a un truc très humain, c’est vraiment la chute… Toute la première partie du disque est vraiment sombre et - je ne sais pas comment dire - pas pessimiste, parce que le disque n’est pas du tout pessimiste, mais y a un truc vraiment de tout ce qui se passe en ce moment. Le système, la pression de la société, dans le monde entier… toute la première partie du disque parle de ce crash ineluctable. Et la deuxième partie, c’est vraiment une renaissance, plus psychique, plus métaphysique et plus psyché en fait. En tout cas, ce que j’ai voulu retranscrire dans les textes, c’est l’idée du cycle, que tout est cyclique et infini, en fait. Et voilà, c’est un peu l’idée de l’album, ce cycle de chute et de renaissance éternelle. Et dans la musique on a essayé de traduire ça avec des thèmes qui reviennent au début et à la fin, des trucs en boucle, et comme d’habitude dans notre musique des passages très répétitifs de transe, des trucs comme ça. C’est un peu l'histoire de ce disque. Je sais pas si je l’ai bien résumée, mais voilà.

T’es bien placé pour en parler ! [Rires]

Jean : Oui, mais des fois… [Rires]

En termes de présentation au public, y a eu un premier single qui est sorti y a deux mois, et après une vidéo qui est absolument canon et qui accompagne super bien le morceau. Comment elle est née, cette vidéo ?

Jean : C’est cool ! [à Rémi] Tu veux en parler ?

Rémi : Euh, je pense que tu le feras mieux, toi…

Jean : Ben, la vidéo, c’est un pote qui travaille avec nous depuis les débuts du groupe, qui fait de la vidéo proj en live. On a toujours de la projection, et c’est lui qui a fait le clip avec un pote à lui qui fait de la 3D, toutes les images qu’on peut voir sur le clip. Et, à la base, il devait juste faire un truc qu’apparemment beaucoup de groupes font aujourd'hui, c’est-à-dire juste une image assez courte qui tourne en boucle. Sur les réseaux, sur YouTube ou sur Spotify, apparemment il faut ça. Ou en tout cas c’est ce que le label nous a demandé. Et eux, finalement, ils ont voulu vraiment essayer de faire plus que ça, de créer une sorte de narration et de représenter un peu le thème du morceau et tout ça. Donc après ils ont travaillé en noir et blanc parce que c’est un truc qu’on aime beaucoup, et voilà. C’est ça, ils ont pris le thème du morceau, ils ont trippé dessus avec la 3D, le noir et blanc, et y a ça qui est sorti, cette vidéo sur NIMH.

Et donc, sur l’album, y a une version radio pour Weavers’ weft… votre but, c’est de passer à la radio [Rires] ?

[Rires]

Jean : Alors, pas du tout !

Rémi : Très bonne question !

Jean : Ben en fait, comme tous les morceaux sont hyper longs, ça c’est pareil, ça a été un peu… Les gens qui nous entourent nous on dit : « bon, est-ce qu'il y aurait pas moyen de nous faciliter le travail en faisant un edit ? ». Et de base, on est foncièrement contre ce genre de trucs, mais il s’est trouvé que sur ce morceau on s’est rendu compte qu’on pouvait le faire. C’est sûrement le seul morceau du disque pour lequel on trouvait que ça pouvait avoir du sens de faire ça, ça cassait pas l’artistique ou la vision du truc. Donc, voilà, on a accepté de le faire. Je recommande quand même d’écouter la vraie version longue, mais effectivement c’est bien la première fois qu’on fait ça. Et probablement la dernière, d’ailleurs… On verra…

Bon, là j’ai une question dont je suis à peu près certaine de connaître la réponse, ce sera plus rhétorique… Vous faites des morceaux longs, vous faites une musique qui n’est pas forcément très abordable, des textes qui ne sont pas limpides, etc. Votre but c’est de faire la musique qui vous plaît, et pas forcément la musique qui se vend le mieux, on est bien d’accord ?

Jean : Exactement.

Rémi : Ou alors on est vraiment bêtes, c’est possible aussi ! [Rires]

Jean : Non, clairement, c’est ça l’idée, ouais ! C’est sûr que c’est notre philosophie par rapport à la composition ou à l’art en règle générale, mais sur ce disque c’est d’autant plus vrai parce qu’on s’est vraiment fixés aucune limite dans la durée des morceaux ni rien. On s’est même pas dit : « bon, faudrait peut-être deux-trois morceaux courts… ». En fait, on a tout mis comme c’est venu et comme on l’a composé, comme on l’a enregistré, on s’est fixé vraiment aucune barrière, et c’est cool que notre label ait accepté. Ça m’étonnera toujours que des gens puissent s’intéresser à ce genre de trucs, mais c’est trop cool. Ils ont rien dit, ils ont trouvé ça bien, et ils nous ont laissé carte blanche. Donc, voilà, tant mieux !

Il y un truc assez curieux quand on regarde votre parcours, vos succès, vos dates de tournée, votre page Wikipédia qui est en anglais et qui n’existe pas en français… Vous avez tout le « package » d'un groupe international, alors que vous êtes un groupe français. C’est assez rare. Comment c’est venu ? C’est le hasard, c’est quelque chose que vous avez recherché… ?

Rémi : Je pense que c’est le hasard. On a beaucoup tourné à l’étranger. On a vraiment essayé de le faire beaucoup dès le début du groupe, on s’est pas dit qu’on allait d’abord tourner en France pour ensuite essayer d’aller à l’étranger, on a voulu le faire au maximum, le plus de dates possible, dès qu’on avait une possibilité de concert. Du coup, ça nous a fait jouer beaucoup à l’étranger. Et même avant la sortie d’Ummon, je pense qu’on avait plus de dates à l’étranger qu’en France, et y avait peut-être même des pays où ça marchait mieux, où on ramenait plus de monde, dans les petits bars, par exemple, qu’en France. Ça vient peut-être de là. Après, je sais pas trop comment…

Jean : Mais notre relation avec la France est hyper cool. C’est juste qu’on ne s’est pas limités. Quand on a commencé, on était dans une situation où on s’est dit : « On fait que ça, et on essaie de jouer le plus possible, tout le temps, partout ». On suivait beaucoup de groupes qui faisaient des tournées européennes, du coup on reprenait leur tournée, comme font tous les groupes. On regardait les lieux, on les contactait, on essayait de jouer. Et comme, mine de rien, c’est un petit monde…. Ou du moins au début, on jouait beaucoup dans le réseau psyché, garage, etc. et c’est quand même un tout petit milieu… mais, je pense comme toutes les scènes, par exemple la scène black metal ou la scène post hardcore, peu importe, je pense qu’à partir du moment où tu commences à jouer avec certaines asso, certaines salles et tout, le mot circule et tu peux vite créer un réseau et jouer un peu partout. Et du coup, c’est ce qu’on a fait dès le début, et y a pas vraiment de frontières au final…

Rémi : On l’a jamais vraiment cherché, c’est arrivé comme c’est arrivé.

Jean : Oui, la volonté c’était de jouer le plus possible et ça s’est fait comme ça au final. Et je sais pas pourquoi on a pas de page Wikipédia en français [Rires], je saurais pas dire…

Non mais c’est vrai que c’est assez marrant, parce que vous avez un parcours qui est assez different de la plupart des groupes français qui généralement font plein de dates en France mais n'arrivent pas forcément à s’exporter…

Rémi : Oui, ça peut être un peu dur… c’est compliqué dans les débuts de se faire payer quand t’es inconnu…

Jean : C’est peut-être un circuit plus underground. En France, y a quand même beaucoup d’accompagnements, et du coup y a un confort de tournées qu’il est très dur de retrouver ailleurs. En France, même s'il y a énormément de choses à revoir et à améliorer, les artistes sont quand même valorisés, en tout cas dans les conditions de tournée. Y a l'intermittence du spectacle, donc les musiciens peuvent quand même essayer de gagner leur vie en France. À l’étranger, par exemple en Angleterre, c’est pas du tout ça et les musiciens sont souvent très très mal payés, sauf quand ils passent à un niveau au-dessus…

Rémi : T’es pas payé, t’es pas hébergé, t’as pas la bouffe…

Jean : Du coup, je pense que ça peut être dur d’aller jouer à l'étranger…

Rémi : Une fois que t’as un statut où t’es bien payé en France, aller jouer à l’étranger c’est plus compliqué parce que les conditions sont pas du tout les mêmes.

Jean : Du coup, vaut mieux le faire quand t’es complétement inconnu, comme ça tu te fais ton réseau, et après… [Rires] Après, les bars anglais te font un peu plus confiance, ils savent qu’ils peuvent te payer un peu plus.

Rémi : Mais quand t’es payé nulle part, c’est peut-être presque plus facile [Rires].

Jean : Ouais, c’est exactement ça !

Vous avez toujours eu, déjà sur les albums précédents mais encore plus sur celui-ci, un son énorme et très léché, comment ça se passe au niveau de l’enregistrement, vous faites ça dans quelles conditions ?

Jean : Canek, tu veux en parler ?

Canek : Vas-y !

Jean : Là, en tout cas, Ummon et Ilion on les a faits avec le même gars, qui s’appelle Olivier Cussac, qui est un mec qui a un studio à Toulouse, qui depuis a malheureusement été détruit… enfin, le studio, pas le gars, quoi [Rires]. Et là il a remonté son studio un peu en dehors de Toulouse, et on avait envie de rebosser avec lui parce qu’il ne vient pas spécialement du gros son, du rock, etc., il n’a pas ce côté… Il enregistre peu de groupes de rock en fait. Et il compose de la musique pour des films, le cinéma, et du coup on a voulu bosser avec lui pour ce côté un peu cinématographique. Il maîtrise beaucoup d’instruments, il a ce côté un peu érudit du son et de la musique. Et donc on cherchait ça à la base, même sur Ummon, et ça nous a beaucoup plus, on est devenus potes et on a continué à bosser avec lui sur Ilion. Sa philosophie, c’est tous les musiciens dans une pièce, grande de préférence, et tout est joué live avec les amplis et la batterie dans la même pièce, et c’est ça qui fait le son, je pense. En tout cas pour ces deux albums, notamment. Pour rentrer dans les trucs un peu plus techniques, il place souvent un micro au milieu de la pièce qui prend un peu tout le groupe, et du coup c’est un truc qu'on met beaucoup en avant sur ces disques, et ça donne un côté assez live, les instruments se mélangent bien entre eux, ça crée une espèce de boule de son qui fait que ça sonne très live. En tout cas, je l’analyse comme ça. Voilà, c’est un peu le son de ces deux disques, c’est un peu la philosophie du truc. Après, lui il en parlerait beaucoup mieux que moi, du moins concernant le son pur, il a quand même sa manière d’enregistrer, ses trucs, et mine de rien, ça fait aussi le son de ses disques. Je sais pas si j’ai bien répondu [Rires].

Et quand vous êtes sur scène y a vraiment un truc qui transparaît, c’est que vous êtes tous impliqués à 200 %, on sent que physiquement et émotionnellement vous êtes vraiment à fond dans ce que vous faites. C’est important pour vous de tout donner à chaque live ?

Jean : C’est clair.

Rémi : Ouais, carrément, c’est le plus important.

Jean : Et c’est d’autant plus important sur Ilion, c’est un des trucs qu’on a voulu pousser. En fait, on peut pas le faire à moitié, c’est obligé, on se met dans une situation où c’est juste impossible de le jouer à moitié, où il faut obligatoirement être à 200 % investis, que ce soit physiquement ou émotionnellement ; et les morceaux sont longs, donc ils sont durs à jouer physiquement, et c’était un peu l’idée aussi de rechercher ce jusqu’au-boutisme, jusque dans les concerts. C’est un challenge qu’on se met pour faire évoluer notre son à trois, et c’est l’idée qu’il y a derrière. Pour tous les concerts, si on joue pas comme ça, je trouve qu’on n’est pas honnêtes et je pense que ça marche pour tous les groupes en fait. C’est cool de voir des gens qui sont à 200 % plutôt que des gens qui font juste le boulot. Personnellement, je préfère voir des concerts où les mecs sont à 200 % plutôt qu’un groupe, même si c’est mon groupe préféré, où les morceaux sont trop bien mais tu vois qu’ils font juste le taf. Je vais m’emmerder au bout d'un moment. Je préfère voir des gens qui se mettent un peu en danger, qui sont vraiment sur la corde raide.

Rémi : On se force pas à le faire pour je ne sais quelle raison, c’est aussi qu’on kiffe ça. C’est une passion, on est entre potes et on se retrouve à faire des tournées et tout… enfin, c’est trop cool, on passe de supers moments et avec ces morceaux, on peut pas faire différemment.

Jean : C’est ça.

Là vous avez toute une tournée qui arrive, vous vous y préparez comment ?

[Rires]

Jean : On fait du sport.

Rémi : On s’est remis au sport. [Rires]

Jean : Oui, du sport, on répète.

Rémi : On va faire une résidence.

Jean : Oui, on bosse la setlist qu’on va faire, parce qu’on va essayer de mixer un peu. On va jouer beaucoup d’Ilion mais y aura toujours des morceaux d’Ummon. On aimerait bien axer vraiment le set sur ces deux disques, mais il faut pas jouer deux heures et demie non plus, parce que physiquement…

Oui, ça ferait deux morceaux, quoi. [Rires]

[Rires]

Canek : Oui, comme les morceaux sont longs, c’est dur de choisir… Quand y a que des morceaux courts, c'est plus facile d’équilibrer la durée…

Ah, il fallait faire du grind. [Rires]

[Rires]

Jean : Exactement ! Ben pour le prochain disque, hein, voilà !

Canek : Non mais clairement, des morceaux de 12 minutes parfois c’est… Ouais, on a retravaillé parce qu’on avait pris l’habitude de jouer toujours plus ou moins les mêmes morceaux depuis la sortie d’Ummon, donc là ça va vraiment être un changement, quoi. Et avant, on jouait plus régulièrement aussi, maintenant on fait plus des grosses tournées et des longues périodes de pause, donc c’est pour ça, on dit qu’on fait du sport mais c’est vrai aussi. On essaie de vraiment répéter toutes les semaines et de se maintenir en forme, parce que quand on joue pas pendant cinq mois, après c’est difficile de repartir. Alors qu’avant on jouait vraiment tous les mois, donc c’était moins… quand on était plus jeunes c’était plus facile aussi.

Ah, c’est le grand âge, alors ! [Rires]

[Rires]

Rémi : On s'y prépare !

Il y a plusieurs dates en France sur la tournée…

Jean : Y en a 6.

Canek : Y a Paris, Toulouse, Nantes, Lyon, Marseille et Saint-Malo pour la Route du Rock.

Rémi : Et Lille, on joue à Lille aussi !

Ah, donc y en a sept, plein d’occasions de venir vous voir.

Canek : Et y en aura peut-être d’autres cet été.

Rémi : Ouais, y aura des festivals cet été…

Y a déjà des dates certaines ?

Jean : Non, c’est en train de se faire maintenant, donc je préfère pas dire de bêtises. Les festivals sont en train d’être bookés.

Une petite dernière question, j’ai interviewé pas mal de groupes français, et une bonne moitié d’entre eux vient de Toulouse, qu’est-ce qu’il se passe à Toulouse, comment ça se fait ?

Rémi : Ben on connaît pas si bien que ça la scène metal de Toulouse, en tout cas pour ma part…

Jean : Ben je sais pas trop comment ça se fait mais effectivement historiquement y a une belle scène metal à Toulouse. Mais par contre, je trouve qu’il y a de moins en moins de salles, c’est hyper dommage, mais y a beaucoup de musiciens et c’est vraiment une super ville pour la musique. Il faut venir à Toulouse, faire de la musique à Toulouse et venir jouer à Toulouse. Tous les groupes, mettez Toulouse sur votre carte ! Maintenant, ça devient un peu plus dur parce qu’il y a des salles qui ferment, mais il y en a d’autres qui vont rouvrir je pense. Voilà, il faut venir jouer à Toulouse.

Rémi : C’est peut-être l’air du sud, je pense !

Jean : Ou la saucisse. [Rires]

C’est donc ça ! Le secret est révélé !

Rémi : On peut clôturer là-dessus, c’est bon !

Ok, ben merci beaucoup !

Rémi : Merci à toi !

Rémi, Jean et Canek

Orsola G.

No items found.
No items found.
No items found.
No items found.
No items found.