24/1/2024

Voice of Ruin, rencontre avec Randy et Darryl

Nous avons eu le plaisir de rencontrer Randy (chant) et Darryl (guitare) de Voice of Ruin, à l'occasion de la sortie de leur quatrième album, Cold Epiphany (que nous avons adoré et dont vous pouvez retrouver la chronique sur notre site). Une interview qui nous a également donné l'occasion d'évoquer pas mal d'anecdotes et d'en découvrir davantage sur la formation suisse.

Le groupe existe depuis 2008, ça commence à faire pas mal d’années…

Randy : On se fait vieux, on se fait vieux…

Toi t’es là depuis le début et le groupe est à peu près stable depuis 7 ans, c’est ça ?

Darryl : Ouais, juin 2016, oui.

Randy : Tu sais mieux que moi !

Darryl : Yes !

Randy : Il sait même le jour, si ça se trouve…

Darryl : Non [Rires]

Et là vous pensez que niveau line-up, vous êtes sur quelque chose qui va durer ?

Randy : Oui, je pense que c’est bon, dans le sens que ça change plus quand on est plus jeunes, à mon avis, parce que la vie change plus à ce moment-là, et tes objectifs bougent, tandis qu’à l’âge qu'on a maintenant, a priori, y aura pas de gros trucs imprévus comme ça… Personne va déménager à l’autre bout du monde, personne va…

Darryl : Ben on n'est pas à l'abri, mais c’est moins probable.

Randy : Oui, puis s’il y a quelque chose de ce genre, ce sera une personne dans le groupe…

Darryl : Oui, ce sera pas le groupe entier.

Et au départ, quand t’as commencé en 2008, tu pensais que ça durerait aussi longtemps ?

Randy : Franchement, j’en avais aucune idée. Déjà, je pensais que ça continuerait avec les personnes avec qui j’ai commencé, plutôt. [à Darryl] Désolé pour vous, hein ![Rires]

Là t’as pas eu le choix, c’est ça ? [Rires]

Randy : Ouais, ils étaient là, donc bon, ben… [Rires] Mais non, je suis très content. C’est cool et maintenant ce serait dur de s’imaginer… Ben un groupe, je trouve que c’est très dans le moment présent. Même si tu prévois tout le temps, pour les concerts, les albums, etc... mais à côté, c’est dur d’imaginer ton groupe dans X années, vu que ça dépend pas que de toi-même.

Darryl : Ouais, c’est pas comme un job où tu te dis : « Ouais, je vais gravir les échelons et finir à tel poste ». Là, c’est : « Je vais faire de la musique et j’aurai de la chance ou pas ».

Randy : Aussi, oui, y a un gros facteur chance. Après, y a le facteur de bien faire les choses, mais t’as beau tout bien faire parfaitement pendant X années, et ben tu joueras peut-être jamais…

Ouais mais y avait une envie quand même, dès le départ, de bien faire les choses.

Randy : Ouais, ouais. Et là, même si on a baissé le rythme, y a toujours l’envie de faire les choses bien. C’est ce qui est cool et c’est pour ça que le groupe continue, je pense. C’est parce que, tous les cinq, on a envie de faire les choses correctement.

Darryl : Je pense que si on continuait à faire trop de plans rapides qui valent pas la peine, ce serait beaucoup de travail et ça nous fatiguerait… là, maintenant, ça va, on a un bon équilibre.

Donc l’album, Cold Epiphany, sort le 1er décembre [2023], y a déjà 4 clips qui ont été tirés de l'album… C’est beaucoup, c’est quelque chose que vous aimez, sortir des clips en avance pour promouvoir l’album ?

Randy : On l’a toujours fait et là on a fait plus car c’est le guitariste, Nicolas, qui a enregistré l'album, donc ça nous a coûté zéro [Rires]. Donc, on avait plus de budget pour se faire plaisir sur des clips, et au final aujourd'hui les gens consomment plus de vidéos et de singles que d’albums, donc c’est important de sortir des trucs un peu en amont.

Oui mais effectivement y a l’envie, et y a aussi parfois une question de budget…

Randy : Ouais, clairement.

Surtout avec des clips qui sont quand même assez travaillés…

Randy : Oui, oui, c’est sûr.

D’ailleurs, ça se passe comment, vous faites appel à quelqu’un ?

Randy : On a souvent fait avec les mêmes personnes, mais là on a pris une nouvelle personne qui a fait tous les clips…

Darryl : On est resté avec le même, oui. Enfin, sauf pour le clip live. C’est un Suisse de Lausanne, Cédric. C’était pour essayer quelqu'un de nouveau.

Randy : C’est cool, il adore les films d’horreur aussi, donc comme on a un truc assez horrifique avec les textes et tout, ben il avait la même idée que nous, donc c’était super cool. Il a direct capté un peu…

Darryl : Oui, il proposait des scénarios par rapport aux paroles, il nous envoyait le scénario, on disait oui, et après on tournait les images, on faisait une première version. Puis, on disait : « alors ça c’est cool, mais faudrait ça… ». Ben là, le dernier clip qu’on a sorti, on avait tout filmé, puis on s’est dit : « il manque un truc ». Après, moi, je suis venu avec une autre idée, pour qu’il y ait un arc et une fin. Donc Randy qui vient pour raconter une histoire aux enfants... puis ça va vraiment ajouté ce truc en plus dans le clip.

Et le choix des titres s’est fait de manière unanime ?

Randy : Ouais, assez. On était tous assez d’accord.

Moi, j’ai eu un gros coup de cœur pour Deathstar Rising, j’aurais bien aimé que vous fassiez celui-là [Rires].

Darryl : Ah, c’est bon à savoir !

Randy : Ben, perso, j’étais assez chaud pour faire un clip dessus, parce que je pense que c’est un bon morceau de l’album. Après, on l’a mis dans une bonne position… mais y a le bassiste qui détestait cette chanson au départ. Maintenant, il l’adore, mais quand on était en train de parler de tout ça, sa seule demande c’était de ne pas la mettre en avant. Mais moi, je l'aimais bien.

Darryl : Ouais, elle vraiment très bien.

Comment s’est passé l’enregistrement de l’album ?

Randy : On a tout fait dans le studio de Nico, ça c’était super cool. Et on a pris une chiée de temps. On a commencé à faire les premiers enregistrements, pas finaux, hein, mais les démos et tout, on a commencé fin 2020, puis l'album a été fini d’enregistrer fin 2022. On a fait 40 démos en tout, on en a gardé 10. Puis après, ces 10, on les a réenregistrées en fin d’année 2022, puis après le temps de tout mettre en place, l'album sort fin 2023.

Donc un travail de longue haleine…

Randy : Ouais, clairement.

Darryl : On a pu prendre le temps et le résultat est vraiment mieux.

Randy : Ouais, on est contents.

Ça se sentait déjà avant mais là encore plus, ce que vous faites est toujours très soigné, très ambitieux, dans le bon sens du terme…

Randy : Oui, oui.

Auparavant, vous avez travaillé avec des studios assez renommés, on sent qu’il y a une envie de faire les choses bien.

Randy : Oui, c’est sûr, et là on est super contents. Ce qui est cool, c’est que [Nicolas] a trouvé le son pour le groupe, donc on va sortir plus rapidement des choses après. Pas forcément un album l’année prochaine, mais y aura plus régulièrement des nouveaux titres qui vont sortir.

Darryl : Oui, le fait d’avoir son studio à lui, c’est vraiment pratique.

J’imagine !

Darryl : Et puis c’est assez centré, c’est pas comme si on devait bouger hyper loin.

Vous avez fait beaucoup de scènes jusqu’à présent, là ça va être le même rythme sur la prochaine tournée ?

Randy : Non, je pense pas, ça va être… En gros, on a toujours fait beaucoup de concerts, dont beaucoup de petits concerts, et là, comme on a tous moins de temps, on s’est plutôt dit que le but ce serait de garder un peu les gros concerts, puis skipper un peu les petits. Non pas qu’on aime pas les petites salles, mais c’est juste qu’on n’a pas le temps, en fait. Réussir à trouver un entre-deux qui fait qu'on arrive à faire quelques petits concerts de temps en temps qui nous font plaisir, et en même temps bien se préparer pour les dates un peu plus grandes. C’est un peu le truc. C’est vrai que, par le passé, on a fait des années avec 40 dates, et aujourd'hui on n’aurait plus forcément l’énergie.

Darryl : Ouais, on pourrait si on voulait vraiment mais…

Randy : On a plus de 30 ans ! [Rires]

Darryl : Pas moi ! [Rires]

Et vous avez fait des dates avec des super grands nom de la scène metal, des trucs de folie. C’est que du plaisir ou y a du stress un peu aussi ?

Randy : Non, c’est hyper stressant. Dans le sens où tu veux assurer, et dans le sens où t’arrives et t’as pas les conditions d'unconcert normal, c’est-à-dire que si la tête d’affiche prend plus de temps pour ses balances, ben on vient te dire : « t'auras pas de soundcheck », y a plein de petits trucs qui bougent… par exemple, on devait ouvrir pour Megadeth y a quelques années, et puis finalement on n’a pas pu jouer, parce que le groupe a annulé. On est arrivés, on décharge, ils étaient en train de faire le soundcheck, puis on nous dit : « ah non non, vous pouvez pas rentrer ». On attend. On n’avait pas de backstage parce qu’ils avaient besoin de tous les backstage. Bon, ok. Et après, à la fin, on nous dit : « vous pouvez rentrer parce qu’ils annulent… parce que système son est pas assez bien ».

Ok, je vois…

Darryl : Des fois, on a pas la place sur scène aussi, parce que les autres groupes ont déjà leur matériel. C’est arrivé avec Sepultura et l’autre groupe qui les accompagnait – je sais plus le nom. Là, vraiment, on avait juste l’avant de la scène. J’exagère pas, je bougeais pas, j’étais juste devant la batterie, collé contre la grosse caisse…

Randy : Ouais, ça c’est le côté stressant dans le sens que t’as pas les conditions habituelles. Et puis après, y a l’autre côté stressant, mais qui nous stresse plus tant que ça aujourd'hui, c’est qu’il y a du monde, quoi. Mais disons que ça fait depuis Purge and Purify qu’on a souvent beaucoup de monde… on est toujours stressés, c’est clair, mais moins qu’avant.

Darryl : Dès qu’on joue les premières notes, c’est parti !

Randy : Ouais, c’est ça.

Donc, on l’a senti, Megadeth, pas super sympas…

Randy : Non… [Rires]

Bon, en même temps c’est pas un énorme scoop. [Rires] Ils ont pas une réputation…

Randy : Non, c’est clair. [Rires]

Darryl : C’est une grosse déception, ça, moi je l’ai vraiment eu de travers.

Y en a eu d’autres qui étaient pas sympas ?

Randy : Non, ça va…

Darryl : Non.

Et est-ce qu’au contraire y a des souvenirs qui sont particulièrement bons, au-dessus des autres ?

Randy : Ouais, Suicide Silence ils étaient super cools, super sympas ! C’est l’un des groupes avec lesquels on a le plus parlé, je pense. Obituary aussi, ils étaient super cool.

Darryl : Ouais et puis Sepultura…

Randy : Oui, même si on a moins échangé, mais ils étaient sympas. Oui, la plupart des groupes sont sympas. Après, on n’est pas du style à aller direct essayer de leur parler et tout… Ils aiment bien avoir leur espace et pas qu’on les fasse chier aussi…

Darryl : C’est peut-être notre côté suisse, on laisse les gens tranquilles !

Randy : C’est ça !

Ah oui, mais ça va pas, moi il me faut du clash ![Rires]

Randy : Ah oui, c’est plus intéressant, hein [Rires]. Mais non, on n'a jamais eu de vrai clash. Bon, y a eu ce truc avec Megadeth, mais c’est pas un clash direct…

Darryl : Non, des clashs, y en a pas eu. Après, des moments où on voulait interagir mais finalement il s’est rien passé, oui. Mais bon…

Randy : Oui, malheureusement…

Darryl : Par exemple, Suicide Silence voulaient m’inviter dans leurs loges pour faire une after party et me donner une guitare, et puis finalement, y avait deux filles devant leurs loges et ils ont pris les filles à la place.

Randy : [Rires]

Darryl : Et ils ont fermé la porte !

Bon, après, hein…

Randy : On peut comprendre !

C’est pas contre toi, hein !

Darryl : Mais est-ce qu’elles en avaient vraiment besoin, c’est ça que je veux dire ! [Rires]

Vous avez fait récemment un concert à Genève, y a la release party, est-ce qu’il y a d’autres dates de prévu ?

Randy : Oui, y a des festivals pour cet été, y a un ou deux trucs en Suisse qui vont être annoncés bientôt, puis on travaille sur une petite tournée en France pour mai 2024.

Ça c’est intéressant !

Randy : Oui [Rires]. Y a encore tout à faire, mais…

Oui, c’est pas encore des dates qui sont certaines.

Randy : Oui, faut bosser dessus, quoi.

Darryl : Mais quand il veut quelque chose, on y arrive ! Il est très organisateur.

Ça aide !

Randy : Ça aide, oui.

Donc, vous jouez pas mal en Suisse. Quand on est un groupe de metal, c'est facile d’avoir des scènes, des dates, en Suisse ?

Randy : Ben écoute, oui. Je pense que c’est plus facile en France. C’est grand, la France, y a beaucoup de villes. Et surtout si t'habites à Paris, ton groupe peut jouer facilement à deux-trois heures de route dans pas mal d’endroits.

Darryl : En Suisse, y a plein de groupes de qualité, mais niveau salles, scènes, c’est plus compliqué parce qu’il y en a moins. C’est peut-être à cause des subventions, j'en sais rien mais…

Randy : Y a moins de place pour le metal. En France, j’ai l’imrpession qu’il y a peut-être plus de clubs que metal ou que rock, alors qu’en Suisse c’est des salles subventionnées et tu vas y jouer… Mais après, on se plaint pas, hein, c’est cool !

Darryl : Oui.

Donc, dans quelques années, on dira la Suisse, c’est le pays des montagnes, du chocolat et de Voice of Ruin.

Randy : [Rires] Ben j’espère !

Vous allez devenir les représentants du pays…

Randy : Ouais, ben pourquoi pas ! [Rires]

Bon, après vous êtes quand même dans un style de niche.

Darryl : Oui, ça reste de niche.

Randy : C’est pas fait pour la radio, quoi !

En tout cas, pas en Suisse et pas en France, je pense… Quand vous écoutez pas de metal, vous écoutez quoi ?

Darryl : Ben, contre toute attente, du rap !

Du rap suisse ?

Darryl : Non, du rap français !

Randy : Oooh !

Pour quoi faire [Rires] ?

Randy : Le rap suisse, ça n’existe pas !

Oh ben si, ça doit bien exister !

Randy : Ouais, y a deux trois artistes…

Darryl : Mais vraiment qui sorte du lot, pas tellement… Non, en France, dans les classiques, Orelsan, Lomepal, Nekfeu, j’aime bien… Après, le rap de Marseille, j’aime bien pour rigoler, mais c’est vraiment pour rigoler, après, à écouter, je suis pas très fan. Les Jul, tout ça…

[Rires]

Randy : Ah, je vois que tu connais !

Oui, malheureusement [Rires] J’ai eu un petit rictus…

Darryl : Oui, non ça, je comprends pas…

Randy : Moi, j’écoute pas trop de trucs en dehors du metal. Après, j’écoute les trucs… en fait, je travaille dans des bars, donc la musique des bars, qui passe. Mais je l’entends, plus que je l’écoute !

Oui, t'écoutes pas vraiment, c’est plus subi qu’autre chose.

Randy : Non mais c’est moi qui la choisis donc ça va, mais après ça reste de la musique tout public, on va dire.

Darryl : Oui, t’as pas trop le choix !

Si vous deviez faire une scène avec un groupe en particulier, ce serait quoi votre rêve absolu, si ça a pas déjà été fait ?

Darryl : Ben pour ma part, ça a pas été fait…

Randy : C’est quoi ?

Darryl : Ben ce serait In Flames, mais je sais pas si on aurait vraiment une possibilité… Dans le style de groupes qui nous ressemble plus, vous l’avez fait mais sans moi, c’était Lamb of God, ça j’aimerais bien faire pour rester raccord avec ce qu’on fait.

Randy : Ben non, Lamb of God, y a pas eu, on les avait remplacés !

Darryl : Alors, pour être raccord, je dirais Lamb of God, mais en fantaisie je dirais In Flames.

Après, y a des affiches parfois avec des styles assez divers…

Darryl : Ouais, les grosses affiches, oui.

Surtout ces dernières années…

Randy : Oui, ils mixent de plus en plus les styles. Ça ramène plus de public, quoi.

Et donc toi, ton rêve, ce serait quoi ?

Randy : Je sais pas, j’ai pas vraiment de…

Ah toi t’as pas de rêve…

Darryl : Il rêve pas, lui ! [Rires]

[Rires] Quelle tristesse !

Randy : Non, mais mon objectif ce serait de faire le Hellfest…

Vous avez fait le tremplin ?

Randy : Le Voice of Hell ? Je crois que c’est que pour les groupes français…

Ah ben, il faut mentir ![Rires]

Randy : Oui, c’est vrai, on parle français !

Darryl : Ben après les gens nous repèrent parfois à cause de l’accent, on a un léger accent.

Franchement, c’est très léger !

Randy : Oui, on vient d'une région où y a pas trop d’accent [Rires]

Darryl : Y en a plus, du moins, y en avait y a longtemps.

Et quand vous ne jouez pas de metal, vous faites quoi ? C’est quoi vos hobbies ?

Darryl : J’aime bien sortir avec mes amis et rester chez moi avec mon chat ! Et jouer un peu sur l’ordinateur.

Il s'appelle comment, ton chat ?

Darryl : Je l’ai appelé Sanka, en référence à Rasta Rockett.

[à Randy ] Et toi alors ?

Randy : Ben en fait, moi, j’ai ouvert deux bars et j’y travaille…

Ah oui, mais c’est pas un hobby, ça, c’est un travail !

Randy : Non, c’est un travail, mais c’est devenu mon hobby !

Darryl : Parce qu’il peut boire !

Randy : Ha ha, oui, exactement !

[Rires] Donc, ton hobby, c’est de boire !

Randy : Exact, oui.

Eh bien pourquoi pas, franchement !

Randy : Oui, discuter avec les gens, et boire. [Rires]

C’est pas mal.

Randy : Ouais, mon hobby, c'est la musique, au final. Mais après, je suis content, parce que mon travail c’est une sorte de hobby. Bon, pas tout le temps, hein !

Darryl : Ben vu que t’es le patron, t’es plus investi, quoi.

Randy : Oui, voilà, ça change tout. Mais, après, en dehors, j’ai pas énormément de temps… Et toi, c’est quoi ?

Moi ? Je me balade en forêt, je visite des châteaux, je vais dans des parcs d’attraction… Faudrait que j'aille en Suisse faire de la rando !

Randy : Ah oui, c’est cool ! D’ailleurs, j’aime bien faire de la rando aussi. C’est vrai que..

Ah, ben tu vois !

Randy : Oui, c’est vrai que c’est un hobby ! Mais après j’ai l’impression que tout le monde le fait. Quoique peut-être moins en France…

Darryl : Mais faut venir en Suisse, c’est chouette !

Ah ben je crois que ce sera le mot de la fin, merci beaucoup !

Darryl : Merci à toi !

Orsola G.

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