Le groupe nordiste Black River Sons nous revient avec un deuxième album, sorti le 6 octobre 2023, qui s’éloigne un peu des sonorités Southern Rock de leur premier opus pour les étoffer, en allant puiser dans une foule de styles différents, et en adoptant un son plus heavy. Nous les avons rencontrés pour parler de cette sortie, de leurs projets, et bien plus encore !
Déjà merci beaucoup, on va commencer un peu rapidement par l’histoire du groupe. Il a débuté en 2016, premier EP en 2017, un album en 2019, qui a été plutôt bien accueilli…
Vincent : Oui, plutôt bien accueilli.
Et donc, là, deuxième album. On dit en général qu’un deuxième album, c’est un cap. Est-ce que vous l’avez abordé différemment, ou vous avez juste fait ce que vous faites d’habitude ?
Vincent : Je dirais que, d’un point de vue psychologique, on l’a abordé normalement, comme un deuxième album, avec ce que ça sous-entend comme pression au niveau de la créativité. Après, d’un point de vue artistique, on a décidé de changer un petit peu d’orientation musicale, on était plutôt dans le classic rock sudiste un peu plus old school, on a voulu un peu moderniser le son, l’image du groupe, et s’écarter un peu du carcan rock sudiste, chapeaux, cactus... Donc on a modernisé un peu l’écriture et la production du groupe.
Y a eu une période un petit peu longue entre les deux albums, est-ce que le Covid a joué un rôle ou est-ce qu’il y a d’autres raisons ?
Vincent : Ben le Covid a eu un rôle comme pour tous les musiciens, on a eu une période un peu difficile, on a arrêté de jouer, on a arrêté de se voir, et ça a aussi eu un impact sur la psychologie du groupe et sur la façon de composer. Donc on était un peu plus dans la noirceur, dans un état d’esprit un peu plus sombre. Ça a eu forcément une influence dans la couleur d’écriture des morceaux.
Et au niveau de la naissance du groupe au tout départ, qui a eu l’impulsion, c’est venu de qui, vous veniez d’autres projets avant ?
Vincent : Le groupe est né sous l’impulsion d’Emeric, le chanteur, qui faisait depuis plusieurs années des groupes de covers, de tributes, de reprises, et qui a voulu monter son groupe de compo, il voulait écrire. On se connaissait tous plus ou moins du même univers musical, donc on s’est tous côtoyés à un moment ou un autre dans des groupes, mais l’équipe a été montée autour d’Emeric. Après, y eu des évolutions, on a changé trois fois de bassiste, deux fois de guitariste... [Rires] mais c’est Emeric qui est à l’initiative du groupe au départ. Et c’est aussi ce qui explique le laps de temps qui s’est écoulé entre les deux albums ; on a eu des changements de line-up, donc à chaque fois, on avance d’une case, on recule de deux, puis on réavance…
Au niveau de vos influences il y a eu un petit changement, mais ça reste quand même assez Southern Rock, y compris dans l’image. D’où ça vient, c’est juste une question de goûts musicaux ou il y a aussi cette imagerie et ce qu’elle évoque ?
Vincent : Oh, je pense que c’est surtout une influence musicale. Après, on a tous des influences diverses, on écoute tous plein de choses différentes, mais on a ce socle commun d’être attirés par le Southern Rock. Après, c’est un terme qui veut tout et rien dire, des Allman Brothers à Black Stone Cherry il s’est passé plein de choses, mais on aime cette couleur du sud des États-Unis, ça a été une influence commune. Pas unique, parce que par exemple Guillaume est pas guitariste dans ce style à la base…
Guillaume : Oui, il y a des trucs que j’aime bien, des éléments que j’aime bien, mais je suis pas un fan hardcore de Lynyrd Skynyrd par exemple, des trucs comme ça… [à Vincent] Toi, tu sais à quoi je pense quand je dis Lynyrd Skynyrd… Parce qu’en fait, la petite anecdote du groupe c’est qu’on est tous passés par un groupe de cover dans le nord qui reprenait du Lynyrd Skynyrd, et Vincent et moi on s’est rencontrés dans ce truc-là. Mais moi je viens plus du metal, même si j’ai toujours écouté d’autres trucs. Le truc le plus rock sudiste, entre guillemets, parce que j’aime pas cette appellation que je trouve un peu…
Vincent : Restrictive ?
Guillaume : Je trouve ça un peu ringard en fait… Donc le seul mec que j’aimais bien vraiment de cette scène-là, et qui a joué beaucoup avec les Allman Brothers et tout, c’est Zakk Wylde, qui peut te retourner la tête avec un blues à la gratte, et qui fait des trucs super metal à côté, quoi. C’est plus là-dedans que j’étais, je suis moins puriste qu’eux.
Vincent : Encore que nous on écoute de tout, hein. Du hard rock anglais, du stoner, du grunge, du blues… On écoute de la musique en fait, et on s’est retrouvés autour de cette thématique-là. Et encore, je pense que, sur notre deuxième album, on s’en est un peu éloignés. On retrouve ces couleurs mais c’est moins prégnant que sur l’album précédent, Poison Stuff.
Guillaume : Oui, ce serait un peu trop réducteur, je trouve, vu ce que le groupe fait maintenant, vu l’orientation qu’on a prise, rock sudiste ce serait vraiment réducteur. Mais ça fait partie de l’histoire du groupe…
Vincent : Oui, c’est ça, ça fait partie des fondements mais je pense qu’on a vachement évolué, on peut plus se contenter de dire qu’on fait du rock sudiste, j’ai pas l’impression que ce soit encore le cas, stricto sensu.
On va revenir un peu sur l’album, Skins, qui est sorti cette année [en 2023]. La composition a pris un certain temps. Ça s’est passé comment, vous faites comme la plupart des groupes de nos jours, c’est-à-dire, y en a un qui écrit sa partie puis qui l’envoie aux autres, etc., ou bien vous composez tous ensemble... ou y en a un seul d’entre vous qui compose ?
Vincent : Alors, jusqu’à présent, ça été Emeric qui a composé 90 % des morceaux, donc globalement il compose, il enregistre, il crée une maquette, il nous l’envoie, et nous on apporte juste notre touche, mais les morceaux sont écrits et respectés à 90 %. Sur cet album-là, ça a été plus consensuel et plus participatif, dans le sens ou Fred, notre bassiste, a écrit des morceaux, et y a eu un processus de création un peu plus collectif, mais globalement ça part toujours d’un musicien avec une idée assez précise.
La pochette de l’album est super intéressante, très différente de celle du premier album…
Vincent : C’était une volonté, on voulait changer de son, de manière de composer, et on voulait changer d’image aussi. Justement s’affranchir un peu de ce côté rock à chapeaux, quoi… Faire un truc qui se démarque vraiment. Et moi j’ai la chance d’avoir dans mes connaissances François Parmentier, qui a conceptualisé la pochette, et je lui ai fait écouter des morceaux… Il connaissait déjà le groupe, hein, mais je lui ai fait écouter les morceaux de l’album avant qu’il soit sorti, en lui donnant des pistes, en lui donnant des mots-clés, sur les idées et concepts qu’on voulait faire ressortir. Et il a fait un super boulot. Effectivement, la pochette représente vraiment ce que veut dire le groupe… enfin, ce que veulent dire l’album et les paroles.
Il y a eu un premier single, Birds and Beasts, comment le choix s’est-il porté sur ce titre ?
Vincent : C’est un morceau qui est un peu plus « typé » radio, si on peut dire ça comme ça, donc un morceau assez court, assez direct, assez efficace, et on pensait que c’était le morceau le plus représentatif de tous les changements dont on parlait tout à l’heure : changements de production, changements de son, changements d’écriture. Donc on s’est dit, autant être clairs tout de suite sur notre nouvel album. La direction musicale choisie était illustrée par ce morceau-là, c’est celui qui représentait mieux ce qu’on voulait montrer à ce moment-là.
Vous étiez tous d’accord sur ce choix ?
Vincent : Oui, c’était assez unanime, y a pas eu de discussions, de débats… Quand on a eu tous les morceaux, on s’est dit : "celui-là, il faut vraiment le mettre en avant, il illustre vraiment bien le changement". Et Guillaume justement… c’est bizarre, parce qu’on a eu notre guitariste qui est parti après avoir tout enregistré, il avait déjà enregistré tous ses morceaux et il a décidé de quitter le groupe en plein milieu du process, et on cherchait, nous, à muscler un peu le son et à avoir un son un peu plus « agressif », un peu plus metal entre guillemets, et donc on a contacté Guillaume, et ça lui correspondait complétement, cette volonté d’orientation, puisque lui vient du metal et de cette école.
Et donc y a eu un clip pour ce single, comment il est né ? Il est auto-produit ou vous avez fait appel à quelqu’un ?
Vincent : On a fait appel à quelqu’un pour les prises de vue, mais tout le reste c’est notre bassiste qui a tout conceptualisé, storyboardé, millimétré… Donc ça reste quand même très « home made ». Il a passé des heures avec son ordi à faire des montages, des plans, des machins… On reste un groupe amateur, donc avec des moyens limités, alors entre l’enregistrement de l’album, le financement de la pochette, le mastering, le clip… il a fallu gérer les curseurs de la bourse, quoi. Donc on fait beaucoup de choses nous-mêmes.
Et y a un autre clip de prévu ?
Vincent : Normalement, si on avait été bons, il serait déjà dans la boîte ! Parce que c’est bien, quand on en sort un, d’en avoir un deuxième à sortir assez vite. Mais bon, oui, y en aura certainement un. On est encore en train de statuer sur le morceau qu’il faut choisir…
Out of range, par exemple ? C’est mon préféré, c’est pour ça, donc voilà, je le place…[Rires]
Vincent : [Rires] Ah ? Il fait partie des deux entre lesquels on hésite, en fait. On hésitait avec The Road, le dernier morceau, un peu plus balade, qui est un chouette morceau aussi. C’est en cours de discussion. Et puis après, pareil, le clip, il faut le financer, il faut le temps de le tourner, de le réaliser… [À Guillaume] Toi, t’avais une idée, pour un clip ? T’avais un choix ?
Guillaume : Non, moi en fait, je suis assez nouveau, je suis là depuis 3-4 mois, du coup, voilà… Pour l’instant j’ai peu participé. Autant, dans tout ce que j’ai pu sortir jusque-là, j’étais vraiment dans les processus de création jusqu’au cou… là pour moi c’est assez étrange parce que du coup je suis un peu à l’extérieur, et je regarde ça évoluer.
Vincent : Oui, c’est vrai qu’on l’a emmené dans un truc qui tournait déjà pas mal et avec une ligne directrice qui était déjà bien marquée…
Guillaume : Oui, j’ai juste réenregistré des parties qui étaient déjà écrites et que j’ai respectées, j’ai juste apporté ma touche sur des arrangements, des solos de guitare, des trucs comme ça… en gros, les guirlandes sur le sapin [Rires]. C’est bientôt Noël en plus !
Mais ça se passe bien l’intégration dans le groupe, t’es content ?
Guillaume : Non, c’est pourri, c’est des gros cons [Rires]. Non, je rigole, tout va bien. Mais ça a été vite, en fait.
Vincent : Ce qu’il y a, c’est qu’entre le moment où on lui a proposé la place dans la groupe et le moment où il a accepté, il a dû réenregistrer 80 % des parties de guitare de l’album, préparer les dates en live et tourner un clip.
Guillaume : En fait, j’aime pas dire oui si j’ai pas joué avec le groupe, mais là y avait pas le temps, donc il fallait que je dise oui, mais il fallait réenregistrer l’album… bon, ça, je l’ai fait chez moi, vu que j’ai été musicien pro pendant dix ans, je pouvais le faire chez moi sans souci, mais il fallait dire oui et du coup derrière y avait des concerts, des clips, des machins… Mais bon, je me suis dit « OK ».
Vincent : Il a eu la tête bien occupée…
Guillaume : Ah, pendant 2 mois ça a été intense, oui. Mais c’est marrant…
Vincent : Nous on se connaît depuis une dizaine d’années, puis on a joué dans un groupe ensemble.
Depuis les débuts du groupe y a eu beaucoup de scènes déjà. C’est important pour vous, c’est quelque chose que vous aimez ?
Vincent : Oui, c’est l’essence du groupe, on a commencé pour ça, le groupe est né pour ça. C’est vrai qu’on joue beaucoup, et si pendant 15 jours-3 semaines y a pas de concerts, on commence à tourner en rond et ça commence à nous démanger. On aime vraiment ça : monter le matériel, jouer, boire des bières après avec tous les gens, faire les cons [Rires]. Puis surtout faire découvrir notre univers et le partager, essayer d’emmener le plus de gens avec nous. La scène, c’est palpitant.
Et vous avez joué quand même avec des groupes assez importants, assez connus, c’est quoi vos meilleurs souvenirs ?
Vincent : Oui, on a eu de la chance. Un de mes meilleurs souvenirs c’est la première partie de No One Is Innocent, à Sapins Barbus. C’était juste à la sortie du Covid en plus, donc les gens étaient déchaînés, ils étaient déguisés en sapins, ils en portaient, et puis y avait 3000 personnes, donc c’est pas toutes les semaines, qu’on a la chance de jouer devant 3000 personnes. Le concert était génial. On a joué aussi en première partie de Manu Lanvin pas loin de chez nous, à Valenciennes, dans une super salle avec un super son, c’était vraiment terrible. On a la chance d’avoir fait des belles dates dans notre petite carrière, et à chaque fois c’est top.
Et est-ce qu’il y a des mauvais souvenirs ? Soit un truc qui s’est mal passé, soit un groupe qui était pas sympa…
Vincent : Oh, globalement, ça se passe toujours bien, ou plus ou moins bien parce que… je vais pas parler de stratégie, mais à nos débuts on avait pas assez de répertoire pour tenir tous seuls, donc on a invité des groupes, mais qu’on connaissait, avec qui on savait que ça allait bien se passer. Et après, au contraire, on a plutôt toujours eu des bonnes surprises, de bons contacts avec tous les groupes avec lesquels on a joué. Donc franchement, des mauvais souvenirs… bon, si, des fois, on est déçus du nombre de personnes qui viennent nous voir, ou de l’attention qu’on peut nous porter, mais bon, ça, ça fait partie de l’histoire, c’est des anecdotes, c’est pas très grave.
Et dans le futur, si vous aviez un rêve de faire la première partie d’un groupe en particulier, ce serait qui ?
Guillaume : Blackberry Smoke.
Vincent : Blackberry Smoke, Black Stone Cherry.
Guillaume : Ouais, des gros noms du genre, ce serait top. Des trucs qui sont dans notre style, où on n’apparaîtrait pas comme un cheveu sur la soupe, un truc où on serait cohérents. Parce que, parfois, il arrive qu’on soit sur des plateaux où on se dit "soit c’est trop pop, soit c’est trop metal", et nous on est un peu le cul entre deux chaises, et on se dit « qu’est-ce qu’on fait là ? ». Il faudrait qu'on soit au bon endroit au bon moment. Bon, après, une fois montés sur scène, on fait le job… mais ouais, un truc bien dans le contexte, avec un groupe un peu connu, pour défendre notre album, ce serait top. C’est beaucoup et pas beaucoup à la fois.
Guillaume : Oui, c’est tout ce que souhaitent les groupes, d’accrocher des chouettes premières parties pour évoluer.
Et jouer dans les festivals, c’est un truc qui vous parle ?
Vincent : Oui, oui, on en a fait quelques-uns, les Sapins Barbus, le Raismes Fest pas loin de chez nous… Oui, on en fait régulièrement. Après, c’est pas forcément des festivals devant 5000 personnes, mais…
Guillaume : Ah si, si, moi je veux en faire, hein ! Des gros trucs ! [Rires] Je suis chaud patate !
Vincent : On se dit qu’avec cet album, qui à mon avis est un chouette album…
Guillaume : Oui, ça ratisse encore plus large que le précédent…
Vincent : On est sortis un peu de notre carcan.
Guillaume : Ça s’est un peu durci sur le son, mais en même temps t’as encore des morceaux comme The Road, tout ça, et du coup ça ratisse très large.
Oui, je pense que vous avez un son qui peut plaire à plein de gens, des gens qui écoutent du rock très léger, d’autres qui écoutent du metal…
Guillaume : Oui, tu parlais d’Out of Range, tu vois, moi ça peut me faire penser vite fait à du Soundgarden…
Vincent : Oui, y a une petite couleur…
Guillaume : Oui, ce truc où ça part sur la fin, dans le chant, loin… Donc y a beaucoup de choses en fait.
Vincent : Oui, je pense que c’est une force de l’album. Ça reste homogène au niveau du son et de l’écriture, mais chaque morceau est un décor musical différent en fait, y a des trucs un peu plus rock américain qui tabasse, y a des trucs un peu grunge, y a des choses un peu plus blues, un morceau comme Don’tTell it Twice c’est un peu plus sudiste, ça peut évoquer ZZ Top, ces trucs-là, donc… Lone Boy est vraiment très sudiste, pour le coup.
Ah j’aime beaucoup celui-là !
Guillaume : Ha, ha, je suis sûr que t’as des chapeaux dans ta garde-robe !
Ben j’ai un chapeau que j’avais acheté dans le Tennessee… [Rires]
Guillaume : On a tous regardé Walker Texas Ranger en cachette [Rires].
Ma grand-mère aimait bien, ouais. [Rires]
Vincent : [Rires] Non mais je pense que t’as raison, la force de cet album c’est que moi je l’ai fait écouter à des collègues qui sont pas du tout dans le rock, ni le hard rock ni encore moins le metal, et qui m'ont dit : « oh, c’est vachement bien en fait ! ». Parce que c’est lourd, c’est agressif, mais sans l’être… les refrains sont mélodiques, il se passe toujours quelque chose.
Vous êtes originaires du nord de la France, ça bouge pas mal niveau concerts, je sais qu’il se passe plein de choses…
Vincent : Oui, y a beaucoup de groupes, beaucoup de musiciens dans plein de styles, beaucoup de lieux pour jouer, ce qui est vraiment sympa.
Guillaume : Oui, dans toute la région…
Oui, c’est ce que j’allais demander, y a beaucoup d’opportunités de faire des petites salles ?
Vincent : Oh oui. Bon, nous on a toujours nos points de chute habituels où on joue régulièrement. Mais après, là, notre objectif, c’est justement de sortir un peu de notre petite routine, de se dire : « Allez, on va aller chercher un peu plus loin »…
En France ? En Europe ?
Vincent : Ben en France, déjà. Et puis même un peu plus loin. Sortir un peu de notre région. Dans la région, on bénéficie d’une petite notoriété, mais on voudrait que ça s’élargisse un peu.
Le rêve, ce serait quoi ? Une tournée européenne ?
Vincent : Oui, ce serait bien, ça. Une tournée européenne en première partie d'un groupe américain, ce serait top.
Guillaume : Jouer, de toute façon, faire des dates, bouger, c’est toujours cool. Même si y a des galères, c’est toujours chouette.
Vincent : Une fois qu’on est sur scène, le reste, on l’oublie.
Et donc vos projets à court terme, c’est quoi ?
Vincent : Défendre l’album sur scène. On en est train de booker les dates 2024, donc pour l’instant ça fourmille… c’est le booking, là, c’est la partie un peu longue.
Oui, c’ets pas encore concrétisé ?
Vincent : Y a pas mal de trucs qui sont encore sur le feu, il faut juste les confirmations, les accords, mais…
Et a priori donc ce serait première moitié 2024 ?
Vincent : Oui, ça risque de bouger un peu pendant la première moitié 2024, même jusqu’en septembre, je pense. Oui, l'objectif c’est de faire vivre notre album, faire découvrir notre univers, et jouer.
Super. Est-ce que vous avez un petit message pour Metalleux de France en particulier ?
Guillaume : Soyez curieux, écoutez des trucs, ouvrez vos oreilles, et à la prochaine au coin d’une scène !
Merci à Roger Wessier de Where The Promo Is et à Black River Sons
Orsola G.