Retour de Blackberry Smoke à Paris un an et demi après leur passage au Bataclan et un concert mémorable. De toutes façons on n'est jamais déçu avec ces Américains et je garde aussi un excellent souvenir de leur prestation à La Maroquinerie en 2017 et au Hellfest en 2019... De surcroît ils sont venus avec une 1ère partie de haut niveau tout comme ce fut le cas avec Read Southall Band l'année dernière. Cette fois il s'agit de Bones Owens, un power-trio qui nous arrive tout droit de Nashville.
Bones Owens
A 20h00 précises les lumières de l'Olympia s'éteignent et Bones Owens monte sur scène avec sa guitare, son bassiste et son batteur. Dès le premier morceau « Get It On », issu de son nouvel album « Love Out Of Lemons » sorti il y a peu, on sent que ça ne va pas faire dans la dentelle. Le son est fort, les éclairages sont somptueux pour une première partie et le style est un mélange de garage, de power rock et d'Americana. Ça rappelle un peu Tyler Bryant & The Shakedown voire les Black Keys. En 45 minutes et une douzaine de titres, cet artiste a conquis le public de Blackberry Smoke avec un show bourré d'énergie et de riffs accrocheurs...
Blackberry Smoke
Ambiance moins heavy mais beaucoup plus southern rock avec le groupe d'Atlanta qui vient nous présenter son huitième album « Be Right Here » sorti au début de l'année. Charlie Starr est toujours entouré des excellents guitaristes Paul Jackson et Benji Shanks (qui nous gratifiera même d'un peu de mandoline !), du très barbu Richard Turner à la basse, de Brandon Still aux claviers et du batteur Kent Aberle qui remplace le regretté Brit Turner (frère de Richard) disparu il y a peu. Exit le percussioniste, présent l'année dernière au Bataclan, Preston Holcomb.
Le sextet va revisiter ses 8 albums avec une setlist finement choisie d'une vingtaine de morceaux. De « One Horse Town » à « Rock And Roll Again » en passant par « Waiting For The Thunder », « Ain't Much Left Of Me » ou encore « Pretty Little Lie », les Américains vont enchanter les fans venus nombreux puisque l'Olympia est plein comme un œuf. Et on aura droit à une petite surprise avec la présence sur scène du jeune fils de Paul Jackson, Spencer, venu prêter main forte à son paternel pour un « Pearls » très stonien...
Ce passage à l'Olympia de Blackberry Smoke permet à un public toujours plus nombreux de se délecter de ce rock sudiste mâtiné de country et d'Americana qui nous rappelle les grandes heures de Lynyrd Skynyrd ou du Allman Brothers Band !
Merci à Aude...
Texte : Olivier Carle
Photos : François Capdeville