Concert intimiste sous le chapiteau du Cabaret Sauvage avec le grand Myles et en première partie Cardinal Black.
Cardinal Black
Les Gallois de Cardinal Black démarre leur set avec leur titre phare “Tell Me How It Feels”. Un titre rock soul, tout en rondeur qui nous permet immédiatement d’apprécier la qualité technique du groupe : c’est propre, l’acoustique est excellente, la voix soul de Tom Hollister est enveloppante et surtout, surtout… Nous découvrons les prouesses de Chris Buck, jeune guitariste qui a beaucoup fait parler de lui puisqu’il avait été adoubé par Slash dans la période pré-covid.
Les Cardinal Black vont dérouler un set de 5 titres pour chauffer la salle en attendant le grand Myles avec un mémorable « Warm Love » dont l’échappée guitaristique de Chris excitera avec gourmandise nos tympans. Quel titre mes amis/es ! Quel titre enveloppant auquel même le Metalleux fan de Grindcore le plus endurci ne restera pas insensible. A suivre !
Myles Kennedy
Et après la traditionnelle pause pour assurer le changement de plateau, voilà une des plus belles voix du rock qui rejoint la scène. Myles esquisse un sourire, salut son public, se saisit de sa guitare et démarre avec les premières notes de son single The Art of Letting Go qui figure sur son dernier album solo au titre éponyme.
On comprend vite que Myles est là pour se faire plaisir avec toute la générosité qui le caractérise. On se souvient de notre rencontre en septembre pour parler de son dernier album : il nous avait fait une forte impression, marquée par cette gentillesse et simplicité des grands artistes qui n’ont plus rien à prouver.
Avec sa voix incomparable et sa présence envoûtante, Myles Kennedy a fait vibrer le public, mêlant avec brio rock, blues et touches acoustiques. Nous aurons du pure Myles pour nous tout seul. Pas le Myles du projet commun avec Slash, pas le Myles d’Alter Bridge. Non ! Le Myles qui a construit sa carrière depuis les 90’s et qui imposera ce soir en plus de sa voix, ses riffs et ses solos en piochant savamment dans ses 3 albums solo : Ides of March, Year of The Tiger et The Art of Letting Go.
Nous aurons quand même le droit à sa reprise acoustique de Trooper de Maiden qui fait toujours mouche face à un public endiablé.
C’est donc un moment inoubliable de convivialité dans l’atmosphère intime et authentique du Cabaret Sauvage que nous passerons ce samedi soir. Aucun regret de ne pas avoir été aux premières loges des concerts de Sum 41 et Dream Theater qui se produisaient le même soir.
C’était magique !
Photo : Sébastien Franca
Sexte : Sébastien Franca