Le jeudi 10 octobre fut un véritable buffet à volonté metal, une soirée à la programmation variée qui avait de quoi ravir bon nombre d’amateur de musique extrême de tout bord. En effet, Scepticflesh (death sympho) + et Equilibrium (epic metal) se partagaient la tête d’affiche, avec Scar of the Sun (melodic groove metal) et Oceans (metalcore) en première partie. Parce qu’après tout, pourquoi choisir lorsque l’on peut tout avoir ?
Alors que la salle se remplissait petit à petit, Scar of the sun se chargeait de chauffer la petite salle du Trabendo avec des morceaux emblématiques tels que “Inertia” “I am the circle” ou encore “Anastasis”, démontrant toute la puissance dont le quintette athénien est capable, faisant preuve d’un grand dynamisme sur scène et nous offrant une performance moderne, enthousiaste et mélodique. De quoi convaincre celles et ceux qui ne connaissaient pas !
Ce fut ensuite au tour de Oceans, un groupe de metalcore allemand venu défendre sur scène leur dernier album Happy. N’ayant même pas besoin d’être proche de son micro tant sa voix est puissante, le chanteur Timo Schwämmlein débute le set avec “Parasite” et “We are not Okay’, des morceaux percutants qui permettent de montrer la puissance vocale ainsi que la brutalité dont le groupe est capable. Ils enchaînent ensuite avec “Icarus” et “I sing alone’, avant de terminer en beauté avec “Sulfur”, laissant ainsi un public chaud bouillant pour les têtes d’affiches.
L’impatience se lit désormais sur les visages tandis que la salle achève de se remplir. Equilibrium, apparaît alors et débute en force son set avec “Intro”, “Renegades - A lost generation” et “Gnosis”. Autant sur scène que devant, les chevelures virevoltent au rythme des mélodies épiques. Ils enchaînent “Born to be epic”, “Blut im Auge”, et “Cerulean Skies” tandis que les fans chantent à plein poumons, enchaînant joyeusement les pogos et wall of death. Le set s’achève dans une ambiance folle avec “Shelter” et “One folk”, dans une salle désormais hystérique.
La soirée se termine comme elle avait commencé : avec des grecs sur scène ! Septicflesh débute en force avec ses morceaux emblématiques “The Vampire from Nazareth”, “Neuromancer” et “Pyramid God”, ne laissant pas la possibilité à la foule de redescendre. La voix de Spiro Antoniou fait frissonner tout le trabendo qui headbang religieusement. Le groupe continue d’enchaîner les morceaux emblématiques avec “Hierophant”, “Portrait of a headless man” ou encore “Prometheus”, accompagnés de pogos endiablés. Le set se termine en beauté avec des morceaux d’anciens albums tels que “Martyr”, “communion” et bien évidemment l’emblématique “Anubis’ de l’album Communion, de quoi ravir les fans de longue date avant de leur dire au revoir. On se souviendra longtemps de cette soirée, ne serait-ce que pour les torticolis qu’elle nous aura causé.
Live report par Anna Grésillon
Photos par @Sekhmet Eve